Le Royaume-Uni est l’un des tout premiers pays avec lesquels le gouvernement québécois a souhaité tisser des liens. Grâce notamment à l’impulsion donnée par l’ouverture de la Délégation générale du Québec à Londres, en 1962, les relations avec le Royaume-Uni ont évolué vers un partenariat qui s’incarne aujourd’hui avec vigueur dans les secteurs économique, culturel et institutionnel.
Le gouvernement du Québec soutient à la hauteur de 91 348 $ la réalisation de six projets de coopération culturelle entre des organismes et des artistes du Québec et du Royaume-Uni.
Les projets retenus dans le cadre d’un appel à projets qui privilégiait les arts numériques concernent également les secteurs du théâtre, des arts visuels, de la danse et de la musique. Ils ont été sélectionnés conjointement par le gouvernement du Québec et le British Council, qui apporte également un soutien d’environ 80 000 $.
Voici les modalités et critères qui devaient être respectés (information à titre indicatif seulement) :
Pour être admissibles, les projets devaient :
impliquer au moins un partenaire britannique et un partenaire québécois;
être conduits conjointement, sur les deux territoires, selon le principe de réciprocité et d’engagement mutuel, quant au financement et aux retombées concrètes;
favoriser les échanges à long terme entre le Québec et le Royaume-Uni;
être structurants en matière de culture et riches en retombées pour le Québec et le Royaume-Uni;
permettre d’établir des réseaux de création, de diffusion et de mise en marché de produits ou de services culturels ou en faciliter l’accès;
encourager le développement de compétences particulières dans les domaines culturels;
débuter au plus tôt le 1er janvier 2019;
faire l’objet d’un dossier complet lors de son dépôt;
respecter la date limite de dépôt des demandes — tout dossier reçu après le 30 septembre 2018 ne sera pas retenu.
Une attention particulière sera accordée aux projets impliquant des partenaires issus des régions (hors des grands centres urbains).
Projets non admissibles : les projets de solidarité internationale, de nature individuelle ou unilatérale, comme les tournées de spectacles ou les séjours linguistiques.
Le soutien financier offert par le gouvernement du Québec ne remplace pas le soutien habituellement accordé par d’autres organismes de financement. La subvention du gouvernement du Québec pour un projet retenu ne peut excéder 10 000 $ par année, pour une période maximale de deux ans. La subvention du gouvernement du Québec peut représenter jusqu’à un maximum de 75 % des dépenses liées à la réalisation du projet. La contribution de l’organisme demandeur à la réalisation de son projet doit équivaloir à au moins 10 % du total des revenus associés au projet, dont au moins 5 % en argent.
Dépenses admissibles :
les frais de déplacement aller-retour Québec–Royaume-Uni en classe économique (jusqu’à concurrence de 1 500 $);
les indemnités quotidiennes de séjour (jusqu’à 150 $ par jour, pour un maximum de 7 jours);
les frais de publication, de promotion et de diffusion de l’information relatifs au projet;
autres frais liés à la tenue d’événements à portée collective (location de salles, transport d’œuvres, etc.).
Dépenses non admissibles :
les dépenses relatives au financement courant d’un organisme et à la rémunération de son personnel;
toute dépense ayant déjà fait l’objet d’une aide provenant d’un autre programme gouvernemental;
Poursuite du projet de film et de livre amorcé lors de Connection 17/18 par la compagnie Le fils d’Adrien danse, en collaboration avec Bodysurf Scotland. Ce partenariat explore l’approche « multivers » avec l’extension des collaborations artistiques entre le Québec et l’Écosse et de leurs réseaux évoluant en danse et dans les technologies numériques, et ce, tout en tenant compte de l’inclusion des communautés. Le projet vise notamment à créer un film de danse mettant en scène des danseurs professionnels et des gens issus de diverses communautés ethniques et religieuses.
Ce projet de collaboration consiste en l’utilisation d’un ensemble de données numériques et de notions « temporelles » entre Montréal et Glasgow comme matériel pour des interprétations en direct. Les artistes exploreront notamment la représentation humaine à travers les données numériques, ce que celles-ci disent au sujet des différents groupes de personnes et comment ces mêmes informations peuvent être représentées à travers l’art.
Échange entre organismes et artistes qui marient théâtre, arts de la marionnette et cinéma « image par image », mettant à profit l’expertise spécifique de chacun pour favoriser le partage de connaissances et la création d’œuvres nouvelles. Selon le modèle éprouvé de résidence « rough mix », deux marionnettistes, l’un du Québec et l’autre d’Écosse, participeront à deux résidences de création aux côtés d’autres artistes issus de disciplines artistiques diverses. Chacun présentera ensuite ses recherches au public lors des festivals Manipulate (UK) et Casteliers (QC), où ils offriront également des ateliers aux artistes des deux territoires. Les festivals proposeront aussi un programme conjoint de films d’animation.
Premier projet conjoint entre ces deux organismes qui vise à favoriser une nouvelle collaboration entre deux artistes contemporaines, Myriam Boucher du Québec et Kathy Hinde du Royaume-Uni, en vue de créer une prestation son et image innovante, numérique, pour des spectacles qui seront présentés à Mutek à Montréal en 2020 et à Sonica au Royaume-Uni en 2021. Elles prendront également part à différentes activités de formation et de vulgarisation de leur art.
Ce projet consiste en la création d’une résidence croisée et d’une exposition originale. La résidence permettra aux auteurs participants de se côtoyer, de travailler sur un projet commun, tout en découvrant leurs cultures respectives. Ainsi, durant leurs séjours, les auteurs sélectionnés pourront poursuivre leurs projets courants, et devront travailler ensemble à des créations en vue d’une exposition. Durant leur résidence, ils seront également appelés à participer à une activité enrichissante de style « classe de maître » destinée aux auteurs de la relève.
Les deux organismes souhaitent collaborer plus étroitement pour relayer leurs bonnes pratiques respectives : appliquer au Québec l’expertise en lutte aux changements climatiques et la vision d’« écologie créative » imaginée par Julie’s Bicycle ; apporter en Angleterre l’expérience de la TOHU de sensibilisation, programmation éducative et environnementale et cogestion d’un parc-nature ainsi qu’ouvrir la discussion sur les impacts sociaux dans un contexte démographique multiculturel. La TOHU implantera ensuite un projet pilote de bonnes pratiques environnementales dans le cadre d’un festival montréalais. Les occasions de mise en réseau et de transfert d’apprentissages sont nombreuses dans les deux territoires.
Partenaire du Québec
La TOHU
Partenaire du Royaume-Uni
Julie’s Bicycle
Le ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française, Luc Fortin, et la ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Christine St-Pierre, annoncent un soutien gouvernemental de 85 850 $ pour la réalisation de sept projets de coopération culturelle entre des organismes et des artistes du Québec et du Royaume-Uni.
Les projets retenus touchent au secteur des arts numériques ainsi qu’à ceux du théâtre, des arts visuels, de la danse et de la musique. À la suite d’un appel à projets qui privilégiait le développement culturel numérique, ils ont été sélectionnés conjointement par le gouvernement du Québec et le British Council, lequel apporte également un soutien de 69 000 $.
Le Composer’s Kitchen est un événement unique, centré sur le quatuor à cordes, qui fusionne les concepts d’atelier, de laboratoire, de salle de
jeu et de cours de maître. Le processus d’apprentissage des compositeurs et les ressources des partenaires seront documentés et incorporés
dans la Boîte à outils de Sound and Music et dans le site Web du Quatuor Bozzini, permettant ainsi d’améliorer les échanges internationaux créatifs entre les deux pays.
Le projet consiste en l’écriture, la recherche, les répétitions et la production d’une toute nouvelle création, coproduite par le National
Theatre of Scotland, le Théâtre PÀP et Hôtel-Motel. Menée par trois artistes québécois et deux artistes écossais, l’œuvre qui en résultera
sera présentée au Québec et sur le territoire écossais dès le printemps 2018.
Vibrations est un projet collaboratif de deux ans entre le Mobile Media Lab (MML), qui fait partie de Milieux : Institute for Arts, Culture
and Technology de l’Université Concordia, au Québec, et Together! 2012 CIC à East London, au Royaume-Uni. L’objectif de ce projet est de
rassembler des artistes handicapés d’East London et de Montréal dans la coproduction de nouvelles œuvres numériques. Les œuvres seront
ensuite disponibles sur le Web et lors d’une exposition à East London.
Ce projet prendra entre autres la forme de résidences d’artistes accompagnées d’une plateforme numérique de dialogue pour que les artistes
puissent échanger. Une exposition des œuvres des artistes sera présentée à Glasgow et à Québec ainsi qu’en version numérique sous forme de
balado vidéo.
Le but de ce projet est de construire des liens solides entre deux organisations majeures en vue de favoriser la cocréation d’une œuvre
magistrale par deux artistes de chacun des pays. Ce partenariat vise ainsi un échange d’expertise à long terme et la création d’une œuvre
unique utilisant les technologies numériques. L’œuvre créée pourrait ultimement être présentée dès 2018 au Quartier des spectacles puis
à The Lowry.
Greenwich Dance, DanceEast et le Festival Quartiers Danses souhaitent que Tim Casson vienne lors de la prochaine édition du Festival
Quartiers Danses, afin de tisser des liens avec des artistes canadiens dans le but de créer un projet binational ayant comme point
de départ le projet The Dance WE Made de Casson & Friends.
Projet du Fils d’Adrien danse et de Bodysurf Scotland qui permettra aux interprètes, chorégraphes, vidéastes et diffuseurs de la ville de
Québec et des Highlands en Écosse de collaborer. Un projet de film de danse sera conçu par la vidéaste Katrina McPherson, le chorégraphe
Harold Rhéaume et deux interprètes de Québec. De plus, le travail d’Harold Rhéaume sera présenté à Findhorn à Bodysurf Scotland en 2019
et le travail de Karl Jay-Lewin sera présenté à Québec à La Rotonde en 2019.