Le Québec entretient des relations à plusieurs niveaux, notamment sur le plan politique, avec la République de Côte d’Ivoire. Ces relations s’approfondissent depuis 2018, notamment grâce à l’ouverture du Bureau du Québec à Abidjan dont le mandat est de développer les collaborations dans un large éventail de domaines de l’action internationale du Québec.
Vecteurs de cette coopération, un grand nombre de Québécois sont actifs en Côte d’Ivoire, qu’ils soient représentants du milieu gouvernemental, d’établissements d’enseignement, d’organismes de coopération ou du secteur privé. L’expertise québécoise y suscite un grand intérêt, et les nombreux échanges entre Québécois et Ivoiriens contribuent au dynamisme de la relation entre les deux États.
Le Québec entretient des relations à plusieurs niveaux, notamment sur le plan politique, avec la République de Côte d’Ivoire. Ces relations s’approfondissent depuis 2018, notamment grâce à l’ouverture du Bureau du Québec à Abidjan dont le mandat est de développer les collaborations dans un large éventail de domaines de l’action internationale du Québec.
Vecteurs de cette coopération, un grand nombre de Québécois sont actifs en Côte d’Ivoire, qu’ils soient représentants du milieu gouvernemental, d’établissements d’enseignement, d’organismes de coopération ou du secteur privé. L’expertise québécoise y suscite un grand intérêt, et les nombreux échanges entre Québécois et Ivoiriens contribuent au dynamisme de la relation entre les deux États.
Le ministère des Relations internationales et de la Francophonie et le Bureau du Québec à Abidjan, en collaboration avec les ministères sectoriels concernés, lancent un appel à projets de coopération entre le Québec et la Côte d’Ivoire.
Les objectifs poursuivis par cet appel à projets sont les suivants :
resserrer les liens de coopération entre le Québec et la Côte d’Ivoire
favoriser l’établissement de partenariats durables et le partage d’expertise entre organismes québécois et ivoiriens
augmenter les échanges bilatéraux entre les diverses sphères des sociétés québécoises et ivoiriennes
Cet appel à projets vise ces secteurs :
Agriculture et agroalimentaire
Culture
Éducation et formation professionnelle
Environnement et lutte aux changements climatiques
Santé
Technologies de l’information et des communications et numériques
Pour être admissibles, les projets doivent :
impliquer au moins un coordonnateur québécois et un coordonnateur ivoirien
s’inscrire dans au moins l’un des secteurs ciblés : l’approche multisectorielle est encouragée
produire des retombées tangibles mutuellement bénéfiques pour les partenaires
se dérouler sur le territoire québécois et/ou ivoirien
représenter un maximum de 50 % du budget total alloué
être réalisés, en totalité, au plus tard le 31 mars 2022
Un rapport définitif doit être remis à la fin du projet au plus tard le 1er mai 2022. Les projets n’ayant pas transmis les rapports requis dans les délais prescrits ne pourront plus recevoir de financement de la part du MRIF.
Pour être admissible, le coordonnateur responsable de la gestion du projet et de sa reddition de compte doit :
être présenté par un citoyen canadien ou un résident permanent du Canada domicilié au Québec.
avoir un lien d’affiliation avec l’organisation qu’il représente, laquelle doit être une personne morale ayant son siège social au Québec
De plus, l’organisation doit être légalement constituée et immatriculée au Registre des entreprises depuis au moins deux ans et ne devra pas être en défaut en vertu des lois en vigueur.
La subvention du ministère des Relations internationales et de la Francophonie (MRIF) pour un projet retenu ne pourra excéder 6 000 $ CA pour l’année.
L’engagement financier du MRIF, sous réserve des prérogatives de l’Assemblée nationale au regard de l’adoption des crédits annuels, porte sur une année financière débutant le 1er avril 2020 et se terminant le 31 mars 2021.
Le MRIF accordera un appui financier au partenaire québécois du projet exclusivement.
Les organisations dont les projets auront été sélectionnés s’engagent à produire un rapport financier et narratif sur le projet financé faisant notamment état des retombées escomptées.
Les dépenses admissibles sont les suivantes :
frais de déplacement internationaux et les déplacements locaux au Québec et en Côte d’Ivoire, tout en respectant les consignes de sécurité et les restrictions émises par les autorités de Santé publique
allocations forfaitaires quotidiennes des participants (hébergement, repas)
frais de délivrance de visas (pour des situations spécifiques) ou d’autres documents d’entrée et de séjour qui pourraient être exigés, les frais d’assurance voyage et de dédouanement (jusqu’à concurrence de 500 $)
frais liés à la prise de vaccins prédéparts et à l’achat de médicaments prescrits par un médecin en prévision d’un séjour dans le pays concerné
frais pour l’organisation d’un colloque, d’une conférence, d’un séminaire, d’un festival ou d’autres activités similaires ou pour la participation à de telles activités
frais reliés à des collaborations virtuelles
frais pour la création d’œuvres d’art ou pour des projets artistiques
frais pour l’organisation d’activités de formation ou de partage d’expertise
frais pour la publication et la diffusion de données relatives aux résultats du projet
Les dépenses non admissibles sont les suivantes :
toute dépense relative au financement courant d’un organisme et à la rémunération de son personnel
toute dépense ayant déjà fait l’objet d’une aide provenant d’un autre programme gouvernemental portant sur la même dépense
frais de voyage en première classe ou en classe affaires (ou l’équivalent) et les frais de bagages excédentaires
Les projets soumis seront évalués selon ces critères :
pertinence au regard des objectifs de la coopération et des secteurs ciblés
caractère novateur et bien-fondé du projet
réalisme des objectifs poursuivis et des résultats attendus en fonction des plan de travail, échéancier et montage financier présentés
qualité, rigueur et diversité du montage financier
qualité du partenariat envisagé et contribution à la création ou à la consolidation de réseaux
potentiel des retombées concrètes du projet pour le Québec et la Côte d'Ivoire dans les secteurs ciblés
prise en considération des orientations de la Politique internationale du Québec, des principes québécois de développement durable et, pour les projets dans le secteur de la culture, des principes de la Convention de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles
Note : Le processus d’évaluation des projets est coordonné par le ministère des Relations internationales et de la Francophonie (MRIF) et le ministère de la Culture et des Communications en étroite collaboration avec les ministères sectoriels québécois concernés. Les renseignements soumis dans le cadre du présent appel à projets pourraient donc être communiqués à ces ministères. Le MRIF et le ministère de la Culture et des Communications conservent la responsabilité de la sélection définitive des projets et de la détermination des sommes qui leur seront accordées.
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture et l’Organisation mondiale de la Santé ont mis en place un outil d’évaluation robuste pour améliorer les systèmes nationaux de contrôle des aliments. Toutefois, l’exécution devient parfois lourde et dispendieuse, devenant contreproductive pour les pays en développement. L’approche mise de l’avant dans ce projet se concentre sur une seule partie du système de contrôle des aliments ivoirien. Il sera plus facile d’attendre un grand nombre de personnes du secteur ciblé et d’obtenir une meilleure évaluation. Les résultats permettront de bâtir un plan de formation et d’amélioration plus personnalisé pour les besoins des laboratoires du système de contrôle des aliments ivoirien.
Partenaire québécois
Plateforme Parera, Université Laval
Partenaires ivoiriens
Laboratoire central pour l'hygiène alimentaire et l’agro-industrie, LANADA
Le projet soutient la coédition d’une série d’ouvrages pédagogiques entièrement adaptés à la culture ivoirienne s’adressant à l’enseignement de l’anglais au niveau primaire. Étant donné que l’anglais au primaire deviendra bientôt obligatoire sur l’ensemble du territoire ivoirien, nous pensons que le contexte est excellent. Le projet est novateur, car il contiendra des références culturelles typiquement ivoiriennes (musique, littérature, histoire, géographie, sports, etc.). La réalisation du projet sera encadrée d'une solide expertise pédagogique sur le plan de l’apprentissage de l’anglais. Le marché est important (4 millions d’élèves). Le partenaire ivoirien est sérieux, fiable et crédible (gagnant de l’éditeur de l’année au Salon international du livre d’Abidjan en 2019). Le jumelage de notre expertise à leur force de vente sur tout le territoire ivoirien constitue une combinaison profitable à long terme.
Ce projet s'intéresse à la réinsertion socioéconomique et professionnelle des populations victimes de déguerpissement dans la ville d'Abidjan. Un déguerpissement est une expulsion collective et contrainte d’individus qui n’ont pas les droits légaux sur les sites qu’ils occupent et, de ce fait, voient leurs propriétés démolies. Notre réflexion porte sur l’accompagnement des populations touchées pour leur assurer une meilleure insertion socioéconomique et professionnelle. Il s'agit d'avoir une meilleure connaissance des politiques de réinsertion économique et socioprofessionnelle mises en place, et de faire l’analyse du profil sociodémographique et économique des populations déguerpies. Elle permettra aux gouvernants de mettre en place une meilleure politique pour la prise en charge de ces populations. Le projet contribue aussi à consolider une collaboration amorcée il y a 3 ans autour de projets pédagogiques de l'Université « sous les baobabs », lesquels ont été mis en place par l'UQÀM à Abidjan pour des étudiantes et des étudiants de 1er et 2e cycles.
Partenaire québécois
Université du Québec à Montréal
Partenaire ivoirien
CAPDEV (Laboratoire de cartographie, population et développement)
En Côte d’Ivoire, les violences sexuelles sont fréquentes, et la stigmatisation sociale et l’impunité généralisée empêchent les victimes, les enfants en particulier, de dénoncer les abus et d’avoir accès à une aide. Cette collaboration renforce la mise en œuvre des projets des partenaires locaux et soutient le développement des capacités des acteurs locaux. Dans le cadre de ce projet, sur les thèmes de la jeunesse, du VIH/sida et du dépistage volontaire, CSF et ses partenaires mettent en place des ateliers d’initiation artistique et des spectacles dans le but de renforcer l’inclusion sociale. Les activités de CFS sont des temps de partage pendant lesquels l’enfant vit des émotions positives pour soulager les souffrances, apaiser les traumatismes, redonner du courage, retrouver l'espoir et le goût de rire.
L'approche centrée sur la personne (ACP) est reconnue pour augmenter les connaissances des professionnels de la santé et les équiper pour mieux prendre en compte les dimensions physique, psychosociale, mentale et spirituelle des personnes. Le partenaire du Québec a récemment développé une formation sur l'ACP en utilisant des approches pédagogiques interactives et innovantes. Le présent projet vise à renforcer les capacités de recherche et de formation des professionnels de la santé de l’Institut National de Santé d’Abidjan (INSP) sur l'ACP. Il permettra aussi d'identifier les conditions gagnantes de la mise à l’échelle de ladite formation à l'INSP et d’établir un partenariat formel de recherche et de formation sur l’ACP à l’INSP d’Abidjan.
Partenaire québécois
Université Laval, Département de médecine familiale et de médecine d'urgence
Le projet vise la pré-préproduction d’un long métrage de fiction intitulé « La Nuit des Rois », qui sera tourné en Côte d’Ivoire. Le financement servira à effectuer une mission de repérage et à préparer la distribution artistique.
Ce projet consiste à fournir une alternative viable aux cultures de rentes traditionnelles (café, cacao, hévéa, palmiers à huile) qui soit génératrice de revenus. Il passe par le renforcement des capacités et le développement des compétences des écopreneurs autour des parcs et réserves afin de cultiver et commercialiser les PHVA selon les exigences et les normes requises.
L'autonomisation des écopreneurs et des populations riveraines permettra de relâcher la pression sur la biodiversité des Aires protégées en péril. Le projet est novateur au niveau de l'approche climato-intelligente et de la certification des écopreneurs à titre d’entrepreneurs dans le domaine exclusif des plantes pharmaceutiques, nutraceutiques, cosméceutiques plus lucratives que les cultures de rentes conventionnelles (café, cacao).
Partenaire québécois
Biotechnologie pour le développement durable en Afrique
Partenaire ivoirien
Office ivoirien des parcs et réserves
Secteur
Renforcement des capacités et des compétences en agriculture
Le but du présent projet est de soutenir le voyage à Abidjan d’un professeur de chimie et d’une chercheuse de l’Université du Québec à Trois-Rivières en criminalistique afin d'établir les bases solides d'un programme en chimie criminalistique à l’Université Nangui Abrogoua. Il n'existe actuellement aucun programme de criminalistique (ou de police scientifique) dans toute l'Afrique francophone. Ce programme novateur sera non seulement utilisé en Côte d'Ivoire, mais aussi dans tous les pays francophones de la région.
Partenaire québécois
Université du Québec à Trois-Rivières
Partenaire ivoirien
Université Nangui Abrogoua
Secteur
Éducation et renforcement des capacités professionnelles et techniquess
Le présent projet vise la formation des étudiants de l’École nationale de Statistique et d’Économie appliquée à l’utilisation des mégadonnées, à apprentissage automatique et à l’intelligence artificielle. Il se veut une réponse à la problématique de l’accessibilité des données en Côte d’Ivoire, cruciale à l’élaboration de politiques publiques et sociales adéquates. Il sera mis en œuvre sous la forme d’ateliers de formation pratique, qui permettront aux étudiants de se familiariser et de répondre à des enjeux concrets pour le pays.
Partenaire québécois
Laboratoire de politiques macroéconomiques et de politiques publiques
Partenaire ivoirien
ENSEA Abidjan
Secteur
Éducation et renforcement des capacités professionnelles et techniques
Le projet vise à contribuer au renforcement de l’autonomisation économique et sociale des femmes et des jeunes filles en milieu rural. Il vise également l’accès à un emploi convenable pour ces dernières à travers une dynamique coopérative dans la localité rurale de Divo. De façon spécifique, le projet vise à renforcer les capacités de 30 femmes et jeunes filles issues de 10 organisations et groupements coopératifs en matière de connaissance de leurs droits sociaux, économiques, culturels, de leur compréhension de la notion de travail décent, mais aussi quant aux compétences pratiques leur permettant d'exploiter leur coopérative de manière plus efficace (habiletés de direction, de gestion et d’animation, accès aux technologies de l’information et de la communication ainsi qu’aux institutions de financement). Ainsi, le projet illustrera qu'il est possible de faire avancer les objectifs de développement durable à l'aide d'une approche fondée sur les droits humains, et il mettra à profit les expertises et les ressources des deux partenaires, le Québec et la Côte d'Ivoire.
Partenaire québécois
Clinique internationale de défense des droits humains de l’université du Québec à Montréal (CIDDHU)
Partenaire ivoirien
Réseau ivoirien pour la défense des droits de l’enfant et de la femme (RIDDEF)
Secteur
Participation économique et sociale des jeunes et des femmes
Le projet prévoit l'organisation d'un atelier de formation sur les outils, les techniques et les stratégies de diffusion/distribution, d'indexation et de marketing numérique en matière de contenus culturels. Ce même projet comporte également l'organisation d'un Forum sur les innovations numériques dans le domaine des industries culturelles en Afrique francophone et d’un marathon de programmation. Ce projet est très novateur puisqu'il permettra un transfert inédit aux professionnels et aux opérateurs culturels de la Côte d’Ivoire en matière de savoir-faire du Québec. Ainsi, cette main-d’œuvre sera mieux outillée pour profiter des occasions liées aux innovations numériques appliquées au domaine culturel.
Partenaire québécois
ISOC Québec
Partenaire ivoirien
10000 Codeurs Côte d’Ivoire
Secteur
Numérique et Éducation
Pour le premier appel à projets de coopération bilatérale Québec-Côte d’Ivoire, près de 40 000 $ ont été alloués à six organisations québécoises afin de soutenir des initiatives menées en partenariat avec des organisations ivoiriennes. Ces projets seront réalisés au cours de la période allant d’avril 2018 à mars 2019.
Ce projet vise à renforcer les stratégies de gestion et de marketing agricole des agricultrices de la région de Bouaké au moyen d’ateliers de formation. Ces ateliers serviront à déterminer les circuits de commercialisation existants et à relever les difficultés d’accès au marché et à l’information auxquelles les agricultrices font face. Ils seront préparés en fonction des besoins établis.
Partenaire québécois
Le Nouveau Comptoir d’Afrique inc.
Partenaire ivoirien
FADEREV-CI
Secteur
Participation économique et sociale des femmes et des jeunes
Cette collaboration vise à développer un projet d’appui pour les femmes et les jeunes désirant mettre sur pied leur propre entreprise. Elle a également pour objectif de créer une association internationale francophone des ainés ivoirienne en vue de structurer de façon durable les compétences de mentorat des ainés.
Partenaire québécois
Association internationale francophone des ainés
Partenaire ivoirien
UFED-BO
Secteur
Participation économique et sociale des femmes et des jeunes
Ce projet vise le renforcement des capacités en management scolaire du partenaire et la mise en place de politiques et de stratégies d’insertion professionnelle des élèves du Lycée professionnel hôtelier d’Abidjan.
Partenaire québécois
Cégep de Trois-Rivières
Partenaire ivoirien
Lycée professionnel hôtelier d’Abidjan
Secteur
Éducation et renforcement des capacités professionnelles et techniques
Ce projet vise à stimuler les échanges et à favoriser l’établissement d’un partenariat durable entre la Chaire UNESCO en communication et en technologie pour le développement de l’UQAM et le Centre d’études et de recherche en communication de l’Université Félix Houphouët-Boigny.
Partenaire québécois
Chaire UNESCO en communication et en technologie
Partenaire ivoirien
Centre d’études et de recherche en communication
Secteur
Éducation et renforcement des capacités professionnelles et techniques
Le projet vise à accroitre la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage de la littératie grâce aux technologies éducatives, en explorant les défis liés à l’implantation et à l’utilisation d’ABRACADABRA, une ressource en ligne, interactive et gratuite, conçue en fonction des connaissances issues de la recherche et ayant reçu notamment un prix de l’UNESCO.
Partenaire québécois
Université du Québec à Montréal
Partenaire ivoirien
Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan
Secteur
Éducation et renforcement des capacités professionnelles et techniques Participation économique des femmes et des jeunes Sécurité alimentaire et nutrition
Ce projet vise à développer l’entrepreneuriat numérique chez les jeunes en Côte d’Ivoire, notamment au moyen du programme de formation Leaders Internet de demain. Ce programme vise à renforcer les compétences numériques en favorisant les échanges de bonnes pratiques entre jeunes ivoiriens et québécois.
Partenaire québécois
ISOC Québec
Partenaire ivoirien
ISOC Côte d’Ivoire
Secteur
Éducation et renforcement des capacités professionnelles et techniques (dans le domaine du numérique)